Hôtel Bijou

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Hôtel Bijou est le lieu des lieux et des rencontres, des discussions et des débats courtois, où l’univers semble se concentrer, sans limite. Le temps y passe, comme les idées. En voici une première tentative de description.


Hôtel Bijou est aussi un manuscrit qui recherche son éditeur…



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• Réception


La complexité du monde et l’immensité des connaissances accumulées appellent à une économie du regard, pour saisir quelques soupçons de vérité, alentour. Quelques détails pris, pour appréhender et comprendre une globalité qui nous dépasse…

Alors, fabriquons cette évidence : le monde est un hôtel. Un lieu de passages et de rencontres, donc d'étalage et, surtout, d'exposition ; un entre-deux de la résidence, une vacance, sinon une vacuité ; à la fois un repos et un ailleurs pour l'esprit. Une pause.

Mais plutôt que d'évoquer l'image d'un seul établissement, absorbons la disparité de toutes les enseignes, pour ne considérer qu'un lieu unique, donc irréductible, que chacun bâtira ― la complexité humaine n’ayant pas de limite ―, selon ses envies, ses besoins, et, surtout, selon ses moyens imaginaires.

Prenons plaisir, dès lors, à l'effleurement modeste, mais inépuisable, de ces univers à réalité variable, à ces rencontres, à ces assemblages d'idées, d'opinions et de personnes, plus ou moins opportunes ou iconoclastes, juste pour partager l'éphémère du questionnement philosophique.

Alors, pour en parachever l'existence, offrons un nom à ce lieu de tous les lieux et de tous les possibles. Un nom pour dire sa rareté et sa fragilité. Voilà, vous y êtes : bienvenue à l'hôtel Bijou.



• Cheminements


Bien en place à l'hôtel Bijou, le narrateur de ces Chroniques du temps qui passe y goûte les plaisirs simples de la vie et y cultive le partage et la multiplication des points de vue. Dans cet espace civilisé de villégiature de parenthèse, il rencontre, au hasard des promenades et escapades qu'offre la diversité des lieux, des personnages des plus divers comme des plus improbables, mais tous ― ou presque ― points de repère dans l'histoire, ou de référence dans l'évolution de la pensée.

Durant son séjour, le narrateur à consigné ses entretiens pour les livrer, ensuite, sous forme de dialogues. Les vertus de cette forme littéraire, chère à Platon, invitent le lecteur curieux à la mise en cohérence d'une compréhension de la totalité, mais aussi à un accès à des savoirs indécis et obscurs ― des objets d'étude que certains qualifieront d'ésotériques ―, sans oublier ce travail d'accouchement ou d'émergence de conceptions enfouies en nos limbes qui, sans cela, auraient persisté à sommeiller sur le bord de leur chemin d'outre-monde. Cependant, la prudence reste de mise, car, forte de son indispensable légèreté, la nature humaine pourrait se trouver à même, dans un élan naïf à la généralisation, d'octroyer quelque crédit, quelque sérieux ou, pire encore, un soupçon d'autorité à ces bavardages…

Par discrétion, et parce que le débat d'idées semble devoir primer sur le spectaculaire tapageur et indiscret, l'identité des personnes croisées dans ces chroniques ne se délivre pas dans l'instant. Nul culte du mystère ne doit s'y comprendre, mais plutôt cette délicatesse à ne laisser l'influence d'un nom envahir la scène. Si la sagacité vient à lui faire défaut pour reconnaître certains des compagnons de dispute, le lecteur se référera au Carnet mondain, en fin d'ouvrage. Mais chacun choisira de s'y rendre au moment jugé opportun.

L'hôtel Bijou est lieu d'échanges, mais les jeux de miroirs s'y ajoutent à ceux de la complication du double sens, du sous-entendu ou du brouillage de l'interprétation symbolique trop particulière : sur ces terres, les mots ont pour lubie de s'évader des assignations solennelles et officielles, celles qu'apprécient, en général, les êtres impatients et empressés, donc évidés par l'urgence. Chaque fratrie, chaque clan, chaque communauté, chaque culture y tracera, consciencieusement et avec application, les couloirs de ses propres labyrinthes… Dans toute auberge espagnole digne de ce nom, à la nécessité d'apporter son repas, répond un mode de dégustation personnel, librement choisi et privilégié.

Les apparences et les habitudes voilent souvent la vérité des choses et des êtres. Les évidences aimant à se parer de benoîte platitude pour convaincre le gogo de son immodeste intelligence, il est donc de circonstance de veiller à sa langue, en ce sens qu'il est toujours préférable de la désirer libre que de la tenir.

Ces pages épousent le rythme des saisons, certes, et si la classique unité de lieu semble ici respectée, que dire de ce temps qui passe (mais où ?), un temps visiblement délié des caprices horlogers, autant qu'insoumis au désir du grand Représentant de cette mécanique ? Comme une sorte de joli pied de nez aux exigences de la rigueur chronologique, l'hôtel Bijou se joue de ces futilités pour dérouler, avec quelque nonchalance et non sans amusement, une intemporalité certaine, car le temps de la rencontre n'existe que parce que, à notre rythme et comme il nous plaît, nous le prenons et le savourons avec gourmandise.

Loin de la démonstration ou de l'exhortation autoritaires, se traitent, ici, les questions de la transcendance, de la domination, du chaos ou du sujet ; mais comment ne pas aborder, dès lors, celles de la cohérence, du partage, de la trahison ou de la complexité, ainsi que bien d'autres encore ? Quand elle le souhaite, la chose philosophique sait étaler son bel esprit. Pas à l'hôtel Bijou, car l'univers des idées s'approche souvent, avec plus d'emprise, par le biais d'un mot léger, d'une image à peine entrevue, d'un petit rien subtil qui mène au grand Tout. Patiemment et, n'hésitons plus à le dire, avec cet indispensable amour de la lenteur…














Hôtel Bijou

  par François Busier-Rouge


Le manuscrit complet comprend :

• le texte d'introduction, intitulé Avertissement ;

  1. trente et une chroniques (de 3 000 à 15 000 signes chacune, hors notes

  éventuelles) ;

un Carnet mondain, présentant trente cinq personnages ;

la table des matières, intitulée Étal des matières ;

compte non tenu des dédicace, remerciements, poèmes et autres notes qui, s'ils ne sont pas l'essentiel, soutiennent et agrémentent un chemin destiné à ceux qui acceptent de s'y perdre un peu.


Le manuscrit complet contient 265 000 signes.


Télécharger le synopsis et quelques chroniques

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Hôtel Bijou fait l’objet de lectures publiques suivies du traditionnel jeu de questions/réponses. Mais le plaisir de se les faire lire par une voix amie est peut-être plus marquant, encore. Audition ou lecture ? Voilà deux sentiers qui bifurquent dans le même jardin, menant tout un chacun à sa propre complexité…

• Hôtel Bijou

   (Parce que rien ne cesse)

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   Chroniques du temps qui passe

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